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★ LAURENT ROBERT : PHOTOGRAPHE DE ROLLER DERBY ★

14 janv. 2020
par My Roller Derby / Laurent Robert
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Ils se font souvent discrets et savent se glisser au bon moment, au bon endroit, aux quatre coins des gymnases et autour du track, un doigt sur la gachette de leur appareil, prêts à immortaliser une action, une expression, un moment de roller derby...merci aux photographes de la communauté pour votre travail et de nous permettre de revivre en image des instants précieux et panser nos coups de blues post week-end derbyesque avec vos clichés qu'on trépigne à chaque fois de découvrir. Pour ce nouveau portrait nous sommes partis à la rencontre de Laurent Robert, photographe de roller derby, et qui vient récemment, pour notre plus grande joie, de rejoindre notre équipe. Lumière sur ce "travailleur de l'ombre" dans une interview signée Myrollerderby.

 

 

 

Laurent, peux-tu te présenter :  Qui est tu? D' où viens-tu ? Que fais-tu dans la vie et surtout quel est ton parcours de photographe ? 

 

Donc... Jamais facile ça. L’impression d’être à une réunion des alcooliques anonymes. Non je déconne…  Laurent, 52 ans (Pour le moment), et je suis originaire de la région Bordelaise, où je vis encore. Je suis artisan dans le funéraire, je passe mes journées dans les cimetières… (En général quand je dis ça, les gens me disent « Ah d’accord….. »)  La photo est tout d’abord et avant tout une passion, même si depuis trois ans c’est aussi devenu ma deuxième activité professionnelle. Et oui, j’y consacre beaucoup, beaucoup de temps. Trop. Non seulement en déplacements et en shootings mais aussi en post prod à la maison.

 

Peux-tu nous parler de ton travail ?  Quel genre de photographies réalises-tu et avec quel matériel? Quels sont tes sujets ?  Cherches-tu à faire passer un message derrière tes clichés ?

 

Côté matériel, la photo n’étant pas mon activité principale je ne suis pas en plein format, je suis encore en APS-C. Le capteur est moins grand mais le matériel un peu moins cher… J’ai deux boitiers "semi pro"Nikon D7500, avec, pour le derby, un objectif 18-35 f1.8 pour les plans larges et un 70-200 f2.8 pour les photos rapprochées.

Sinon j’ai commencé par la photo de concerts il y a de cela 5 ans. J’ai gagné un appareil reflex à un concours, et avant de le revendre j’ai voulu tester. Je n’ai absolument aucune formation officielle de photographe. Ce sont des amis qui m’ont montré comment s’en servir, juste le BA-BA… Ensuite je me suis lancé à fond dans la photo live. Pas le plus simple pour commencer. Du mouvement et peu de lumières… Mais ça l’a fait. C’est une très bonne école. Les managements des groupes ne donnant pas d’accréditations comme ça, car il leur faut un retour derrière, donc un média, j’ai créé un blog, RPC - Reports Photos Concerts, où je fais des reports de concerts.

Il y’a trois ans j’ai eu le malheur de perdre mon épouse suite à 10 mois de maladie, et je me suis donc lancé à fond dans la photo. Une envie mais certainement aussi un besoin. Une thérapie. Peut être puis je dire que c’est la photo qui m’a permis d’être encore là aujourd’hui ? Pas que. Ma famille. Mes enfants. Mes amis. Mais aussi la photo… Donc j’ai été embauché durant un an et demi par l’office du tourisme de Bordeaux, je me suis lancé dans la photo urbex (lieux abandonnés, chateaux, usines..) avec une amie, et nous avons même ouvert un blog et une page Facebook, « Urbexers », pour partager nos visites.

Puis des photos de flamenco, des shootings avec modèles. Je bosse aussi avec un groupe de rock, Lamanea, depuis presque un an. Je les suis dès que je peux en concert, en studio pour les shooter. Là, on bosse sur la pochette de leur album…  Mais je fais aussi des photos de sports comme le hockey sur glace… Bonne transition vers la question suivante d’ailleurs. Sinon, pour être plus précis, le principal but que j’essaie d’obtenir dans chaque cliché, comme tous les photographes, je pense, est de faire passer une émotion. Pour être tout à fait franc, c’est plus facile de faire passer de l’émotion dans une photo de flamenco que de hockey… Ou plutôt, ce n’est pas tout à fait la même émotion…

 

Comment as-tu mis les pieds dans l’univers du roller derby et découvert ce sport?  Qu’est ce qui t’a donné envie de le photographier ? 

 

Avant que la maladie de mon épouse se déclare, deux connaissances, rencontrées lorsque je shootais des concerts, faisaient du derby. Tagad’ass Kicker (Victoria) et Lorkness Monster (Laure) m’ont donc parlé du SAM ROLLER DERBY, et m’ont proposé de venir faire des photos, ou tout du moins de venir voir une rencontre, ce que, mon épouse et moi avions fait.

Alors autant dire que nous n’avons strictement rien compris, comme toute personne qui vient pour la première fois. Quid des apex, des starpass, du jam, track, et autres termes sauvages. Nous n’avons vu qu’un tas de filles. Ça tourne, ça tombe, parfois. Mon dieu que c’était obscur ce sport… Mais, mais, quelques mois après le décès de mon épouse, ayant moins de «contraintes» familiales, je suis allé photographier une rencontre sur le bassin d’Arcachon, toujours à l’invitation de Laure et Victoria. Le virus était là. Petite graine… S’en sont suivies des rencontres de championnat pour le SAM ROLLER DERBY, mais aussi des scrimmages pour le ROLLER DERBY BORDEAUX CLUB. Et forcément, lorsqu’on maîtrise les règles, ou du moins les principales, c’est tout de suite plus facile et nettement plus intéressant. La montée du SAM en élite couplée à la fin de carrière de Laura (Syntaxe Error) est un super souvenir, rempli d’émotions.

 

En quoi est-ce un sujet intéressant visuellement ? Y a-t-il des diffcultés techniques spécifques à la photo derby ? Est-ce un gros travail en amont et en aval ?

 

C’est très intéressant visuellement car, je ne vais rien apprendre aux gens connaissant le derby, mais souvent il y a beaucoup de fantaisie. Que ce soit dans les noms des joueuses ou dans les tenues. Parfois même les maquillages. Le summum étant la coupe du monde de Manchester en février 2018, où toutes les joueuses voulaient vraiment marquer le coup. Un régal photographiquement parlant.

Et puis bien sûr il y a le moment du Jam. Il faut avoir l’oeil vissé au viseur pour ne pas louper une joueuse tentant désespérément de ne pas sortir du track, un apex, ou une chute qui, aussi bizarre cela soit il de le dire, est toujours très photogénique. (Je me permets de le mentionner car les chutes sont rarement graves).

Par contre il n'y a pas forcément de gros travail en amont. Le derby c’est comme les concerts, il faut déclencher au bon moment, être là à la bonne seconde. Après c’est trop tard. Et tu regrettes. Et je n’aime pas vivre de regrets… Par contre il faut aussi savoir anticiper. Essayer de voir si la jammeuse va passer par l’intérieur et tenter un apex. Anticiper un contact, un duel. Combien de fois ai-je râlé parce qu'une belle action se passait de l’autre côté du track…. Bref!

 

 Avais-tu déjà fait de la photographie sportive avant ? Et as-tu des défis photographiques ? Un cliché que tu rêves de pouvoir faire?

 

J’ai commencé la photographie sportive avec le hockey sur glace. Je suis passionné par ce sport depuis 25 ans. Après, je ne cherche pas forcément à shooter tous les matchs, car on ne profite pas du tout de la rencontre comme il se doit pour un vrai passionné. Je me contente des matchs amicaux de pré-saison et de coupe de France…  

Le reste de la saison, je profite de mon abonnement. J’aimerais beaucoup essayer le basket, le volley, le foot américain… mais je suis déjà bien occupé alors bon, on ne peut pas tout faire, et je n’aime pas bâcler les choses. Quand je m’investis, je suis à fond… Il faut savoir faire des choix.

Concernant les clichés que je rêve de faire, je ne sais pas. J’ai déjà quelques apex à mon actif... Et puis comme je te disais, c’est tellement intuitif. Déclencher au bon moment… Par contre, aller faire de la photo de derby aux Etats Unis… Là… Oui. Ça, c’est un rêve. Vivre l’ambiance américaine lors d’une grande compétition de derby... Wow!

 

 Y a-t-il une ou des actions, une ou des expressions que tu apprécie tout particulièrement de capter ?

 

Bien sur, comme tous les photographes de derby, photographier un apex est un moment fort. On va tout de suite vérifer si on l’a bien !! Limite si on ne va pas immédiatement vider la carte mémoire dans l’ordinateur pour être certain de ne pas la perdre.. Ha ha !! En France, Capucine de Muizon (Cass’Burn) est coutumière du fait, et c’est vrai que lorsqu’il y a un match où elle est alignée avec son équipe, dès qu’elle est sur le track pendant un jam, nous avons tous tendance à nous mettre à la sortie du premier virage en croisant les doigts… Capucine, tu sais ce qu’il te reste à faire…

 

 

 

 

Sinon l’année dernière, je suis allé à Helsinki pour shooter le « Kallio FINvitational 2019 ». Lors de la dernière rencontre entrer Helsinki et Calgary, il y a eu un jam extraordinaire où la jammeuse du Kallio Rolling Rainbow s’est baissée au dernier moment afin d’éviter le hit de la bloqueuse du Calgary Roller Derby. La bonne seconde, le bon moment. Ne pas hésiter. Déclencher. On en revient toujours là. Et c’était dans la boite.

 

 

 

 

Est-ce que ça t’a permis de faire des belles rencontres ? Peux-tu nous en dire davantage sur la communauté des photographes de roller derby ? Y a-t-il des règles à respecter, des codes , des comportements à adopter sur et en dehors du Track ?

 

Ce qui m’a toujours frappé dans le derby c’est le respect d’autrui. Le respect des différences. Que ce soit entre joueuses, entre joueurs, envers tout le monde en fait ! Mais c’est aussi le cas entre les photographes. Et bien sûr tout le monde respecte l’autre. Officiels, joueuses, coachs etc.. Tout le monde est là pour la même chose. Valoriser ce sport, et nous marchons tous main dans la main. Non ?

De mon côté, en tant que photographe, oui oui, j’ai fait de belles rencontres, bien sûr. Non seulement avec les photographes du sud ouest qui suivent les étapes des différents championnats masculins et féminins. Mais aussi à l’étranger. Les réseaux sociaux aidant, malgré la distance, nous gardons contact, même si, bien sûr, il y a plus d’affinités avec certains. Je prends pour exemple la coupe du monde à Manchester où des photographes et des journalistes sont venus du monde entier. Il y avait une super ambiance dans la salle de presse.

Tout le monde était très concentré, studieux, et surtout pris dans un rythme effréné entre les rencontres et le travail sur les photos qu’il fallait balancer dans le drive assez rapidement… Mais malgré cette concentration de chaque minute et la fatigue, des affinités se sont créées. Ça fait toujours plaisir de recroiser certaines personnes lors de rencontres internationales.

Sinon, pour répondre à la deuxième partie de la question, oui, bien sûr, il y a des règles à respecter. Rester assez loin de l’extérieur du track lors d’un jam. Ne pas traverser l’ovale durant un jam. Sinon lorsque nous allons au milieu du track pour changer de point de vue, et essayer de faire quelques gros plans, nous avons deux petits carrés dans lesquels nous sommes emprisonnés durant le jam. Surtout ne pas en sortir, au risque de se prendre un ref dans l’objectif…

Et ça peut faire très mal. Règle très importante aussi, ne pas shooter lorsqu’il y a une joueuse blessée. Même si on désire shooter une personne sur le banc alors que la blessée est à l’autre bout du track…. Il m’est arrivé de me faire reprendre à cause de ça alors que je ne shootais vraiment pas dans la direction de la blessée. On ne m’y reprendra pas. Promis.

 

Comment t’organises-tu ? As-tu une routine de photographe d’avant match ? Quel rapport entretiens-tu avec les joueurs et les joueuses, et d’une façon générale avec tes sujets de photographies ?

 

Aucune routine d’avant match si ce n’est checker le matériel, vérifer que nos petits carrés au milieu du track sont bien dessinés. Et après c’est parti. C’est là qu’il faut être concentré. Être sur le qui vive. Tout le temps. Même en dehors des jam, afin de surprendre des sourires, des regards, faire des gros plans… Sinon c’est assez diffcile d’avoir un rapport individuel avec les joueuses. Alors bien sur, j’en reviens à Laura, Victoria et Laure, que je connais un petit peu mieux maintenant, mais sinon c’est délicat car, lors des rencontres, lors des week end de championnat par exemple, les joueuses sont en équipe. Elles sont là pour le groupe, avec pour objectif de rester soudées et en vue de gagner. Pas pour déconner avec les photographes.

Parfois il y a des moments de «complicité photographique» avec les joueuses lors d’un arrêt de jeu. Par exemple lorsque les ref doivent prendre une décision… Les joueuses voient l’objectif et jouent le jeu. Ça donne des photos très sympas. J’adore ça. 

 

 

 

 

Sinon c’est un métier qui se renouvelle sans arrêt. Par exemple, c’est différent lorsqu’on fait un shooting avec un modèle. Là il n y a que le photographe et son modèle. Il faut obligatoirement créer une complicité afin de faire de bonnes photos. c’est primordial. Et respecter la personne. Surtout respecter l’autre…. Toujours. Sinon le modèle n’est pas naturel et le photographe non plus. C’est un tête à tête. C‘est totalement différent. Mais je m’égare…

 

 

 

 

Es-tu souvent en déplacement derby ? Couvres-tu beaucoup de compétions ?

 

J’ai un métier et d’autres passions. Donc ce n’est pas toujours évident de partir en déplacement pour faire des photos de derby. Le plus souvent c’est sur Bordeaux. Mais oui dès que je peux, je fonce.

J’ai eu la chance de faire partie de l’équipe de photographes lors de la dernière coupe du monde à Manchester, inoubliable. Expérience incroyable. C’est pas tous les jours qu’on a la possibilité de shooter « Scald Eagle » ! Plus le séjour à Helsinki, dont je parle un peu plus haut, lors du Finvitationnal 2019. Ça donne envie d’aller découvrir d’autres endroits. D’autres pays.

Parce que bien sûr j’en profite pour visiter… Sinon j’essaie de couvrir au maximum, lorsque j’en ai la possibilité, les rencontres du grand sud ouest de la France.. Que ce soit lors de scrimmages, de tournois, ou de phases de championnat. Je suis en contact avec plusieurs clubs en dehors de ceux de la métropole Bordelaise. Les Hell'R Cheeky Dolls de la Rochelle par exemple, ville où j’ai prévu d’aller deux fois, en mars et en mai et les Coccyx Lexis de Perpignan à qui je vais rendre visite le 12 avril. 

 

Comment vois-tu ton avenir de photographe de roller derby ? As-tu des envies, des projets pour 2020 ?  

 

Ah lala…Diffcile question. J’ai tendance à tout voir du côté passionnel. Pas du tout du côté carriériste. De toute façon tu ne fais pas de photo de derby en France pour gagner quoi que ce soit. Aux Etats Unis peut être ? Ici c’est juste la passion qui parle. Donc l’avenir… l’avenir... Diffcile d’en parler. Dans ce pays tu passes très vite pour présomptueux, vaniteux dès que tu vois les choses en grand.

J’aimerai beaucoup suivre l’équipe de France, bien sûr. J’ai eu le plaisir d’aller à leur stage à Toulouse, début janvier, afin de faire des photos pour MyRollerDerby. Très bon accueil, c’était super. J’ai adoré. J’ai ouï dire qu’il y aurait peut être un Championnat d’Europe des Nations l’été prochain à Paris……… C’est sur mes tablettes, ainsi que le « West Track Story 8 » à Nantes. J’aimerais beaucoup accompagner le SAM Roller Derby à Stockholm début février, aussi…. Ça me titille. Mais bon… Soyons raisonnable. Et puis c’est dans un mois… Alors bon!  Et j’aimerais tellement aller couvrir des compétitions WFTDA aux USA. Mais bon c’est toujours pareil… Jusqu’où peut-on dépenser pour une passion ? Il faut savoir aussi se raisonner et ne pas se mettre dans le rouge… Et puis pour le moment j’attends de savoir où aura lieu la prochaine coupe du monde...

 

As-tu une anecdote à nous faire partager ? Une péripétie lors d’un événement derby sur lequel tu photographiais ?

 

Oh là… Rien de bien méchant hein. Mais lors d’une rencontre à Mérignac, entre le SAM et je ne sais plus quelle autre équipe, je me trouvais au centre du track, bien sagement posté dans mon petit carré réservé aux photographes.

J’entends un coup de sifflet. Je ne sais pas du tout pourquoi mais j’ai tout de suite mentalisé « Fin du jam » dans ma tête. Un coup de sifflet de fin de jam est quand même bien bien reconnaissable, hein. On ne peut pas se planter !! He bien manifestement si….. En fait le coup de sifflt avait été donné pour signaler à une joueuse qu’elle devait aller en prison… Sûr de moi, je me mets à traverser le track  tranquillement afin d’aller me positionner ailleurs. Et c’est à ce moment là que je vois arriver une jammeuse à fond les patins. Mon Dieu tous ces yeux assassins braqués sur moi…. Autant dire que j’ai eu la honte de ma journée.

 

Où peut-on voir ton travail ?

 

 Au départ je mettais mes photos de derby sur ma page Facebook « Laurentrekk Photographies ». Et puis, bon, c’est vrai que lorsque tu couvres un tournoi où il y a 9 ou 10 matchs, pour les gens qui ne s’y intéressent pas forcément, ça devient un peu rébarbatif… Alors j’ai crée une page Facebook dédiée au derby : @RollerDerbyPictures Et je partage certains albums sur mon autre page plus généraliste. Et puis ça permet aux gens qui s’intéressent au derby de s’y retrouver, sans avoir forcément l’obligation de voir les posts de mes autres pages …

 

Est-ce que tu souhaites ajouter quelque chose ? lancer un appel, faire passer un message ou annoncer quelque chose ?

 

Alors, j’annooonnnnnce que….. RIEN. Non en fait juste un petit appel. Que ce soit lors des concerts, où les conditions photos sont de pire en pire, ou bien souvent dans d’autres cas, les photographes sont souvent la dernière roue du carrosse. On nous oublie toujours dans les remerciements, alors que pour nous faire venir shooter, on sait où nous trouver. Ce serait pas mal que, à la fin d’un week end de championnat, ou d’un tournoi, quand le speaker ou la speakerine remercie tout le monde, les ref, les bénévoles, etc etc…. Qu’on mentionne les photographes également. Juste ça. Petit caprice égocentrique….. mais qui ferait tellement plaisir.

 

Merci à toi laurent d'avoir pris le temps de répondre à nos questions! 

 

Merci à toi, Vraiment. Et je voulais juste rajouter que je suis absolument ravi de faire partie de l’équipe de MyRollerDerby depuis quelques semaines. C’est une motivation supplémentaire pour en faire plus, toujours plus et plus loin….

 

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